03-09-2014, 07:05 PM
Volgens http://www.vogel-vins.ch
Mooie analyse.
Millésime 2009 : Velouté et riche
Des conditions climatiques optimales ont permis de signer une année d’anthologie. Concentration, puissance, opulence du fruit, c’est du rarement vu ! Tout le monde a réussi ce millésime, sauf ceux qui ont vendangé trop tard. Il y avait juste à attendre que le vin se fasse ! On ne se retrouve donc pas trop loin d'une année comme 2005, mais avec un côté moins « carré » et plus ouvert. Déjà délicieux maintenant, il se gardera encore bien des années.
Millésime 2008 : Classique et équilibré
Hiver sec, printemps pluvieux, été en demi-teinte pour finir sur un soleil radieux en automne. Le millésime 2008 a été au-delà des espérances des critiques. Mal jugé au départ, il fait aujourd’hui partie des meilleures affaires sur Bordeaux. Après avoir subi une phase de fermeture, le revoici épanoui avec une délicatesse et une finesse appréciées de par le monde.
Millésime 2007 : Charmeur et élégant
Un été pluvieux conduit forcément à une dilution en raison d’une alimentation supérieure en eau. Effectivement, la concentration en prend un coup, mais les vins n’en sont pas moins inintéressants. Le gros avantage, c’est qu’ils sont superbes aujourd’hui. J’en ai bu des grands, voire de très grands ! Faites-vous plaisir maintenant !
Millésime 2006 : Structuré et dense
Une année avec des différences de températures dignes des montagnes russes, avec un ciel parfois pluvieux et ensoleillé le lendemain. Malheureusement, dans l’ombre du grand 2005, le 2006 fait l’objet d’un millésime oublié. Assurément un grand parmi les grands, il va chercher ses qualités dans la compléxité du bouquet, sa matière, et sa subtilité. Attention c’est un réel millésime de garde !
Millésime 2005 : Harmonie et puissance
Etat sanitaire quasi parfait avec une récolte homogène. Le 2005 semble être indétrônable, avant l’arrivée bien sûr des 2009 et 2010. Avec une richesse comparable à ses illustres successeurs, le 2005 n’a rien à leur envier, il sera taillé pour la garde avec une intensité, une profondeur et même une mâche que peu de millésimes peuvent prétendre. On frôle la perfection !
Millésime 2004 : Régularité et fruité
Boudé par les critiques, ce millésime, entouré par deux monstres en puissance, semble légèrement décalé par rapport aux 2003 et 2005. Et pourtant, il est plus frais et bien plus digeste que ses compères. Cela n’empêche pas que ses tanins soient charnus et soyeux. C’est indéniablement une très bonne année qui a le mérite de pouvoir être gardée en cave ou bue en carafant deux heures avant.
Millésime 2003 : Charpenté et ensoleillé
Considéré comme une année exceptionnelle pour certains et correcte pour d’autres, ce millésime a du mal à trouver sa place. Pourtant, tout était désigné pour que ce soit très grand. Après le soleil caniculaire estival, les pluies orageuses de fin août ont permis d’éviter de justesse un stress hydrique à la vigne. Mais voilà, il faudra bien s’informer avant de découvrir « la pépite » ou « le caillou » selon le château souhaité. Certains sont de grande garde et d’autres à boire, car trop confits ...
Millésime 2002 : Suave et tendre
On est d’accord, il n’existe pas de mauvaise année sur Bordeaux, mais il est conseillé tout de même de commencer à le boire. La garde n’est pas la principale qualité de ce millésime... hormis les Médoc qui ont su sortir leur épingle du jeu avec des vins profonds, tanniques et équilibrés, grâce à un mois de septembre miraculeux qui sauva in extremis un millésime contre lequel tout s’était acharné, jusqu'à la veille des vendanges.
Millésime 2001 : Finesse et complexité
Grandiose dans le Sauternais ! Il ne faut surtout pas passer à côté de ce millésime si vous êtes amateur de vins moelleux. Très grande année aussi à Pomerol, Saint-Emilion et Pessac-Léognan avec de très beaux Merlot, même mieux que 2000 dans pas mal de châteaux. A contrario du 2002, c’est le Médoc qui a souffert, avec une récolte hétérogène qui fait certes un bon millésime, mais qui ne vaudra jamais le 2000.
Millésime 2000 : Maturité et potentialité
Vous prenez le 2001 et vous inversez la tendance, avec des vins du Haut-Médoc au meilleur de leur forme et ceux de la rive droite, notamment le Sauternais, dans une année compliquée. Il faut avouer que 2000 est une référence incontestable sur la rive droite, y compris les Graves, avec des vins sur de beaux équilibres et un grain de tanin, ô combien séducteur. Millésime recherché actuellement !
Millésime 1999 : Souple et parfumé
Des conditions climatiques difficiles et des vendanges pluvieuses ont contribué à produire des vins très différents selon les propriétés. Le millésime reste de bonne qualité, mais si l’on doit comparer à d’autres, on dira que c’est un
« 1997 bodybuildé », donc d’une meilleure concentration et capable d’une plus longue garde. Les vins s’épanouissent à merveille actuellement. Profitez-en !
Millésime 1998 : Disparate et abondante
Un millésime assez hétérogène, avec des Graves, Pomerol et Saint-Emilion tout simplement époustouflants.
Les Cabernet de la rive gauche ont manqué de maturité, avec des vins moins étoffés et des tanins un peu fermes. Sur la rive droite et les Graves, les Merlot et Cabernet Franc sont magnifiques, donnant l’une des plus belles années jamais produite depuis 30 ans.
Mooie analyse.
Millésime 2009 : Velouté et riche
Des conditions climatiques optimales ont permis de signer une année d’anthologie. Concentration, puissance, opulence du fruit, c’est du rarement vu ! Tout le monde a réussi ce millésime, sauf ceux qui ont vendangé trop tard. Il y avait juste à attendre que le vin se fasse ! On ne se retrouve donc pas trop loin d'une année comme 2005, mais avec un côté moins « carré » et plus ouvert. Déjà délicieux maintenant, il se gardera encore bien des années.
Millésime 2008 : Classique et équilibré
Hiver sec, printemps pluvieux, été en demi-teinte pour finir sur un soleil radieux en automne. Le millésime 2008 a été au-delà des espérances des critiques. Mal jugé au départ, il fait aujourd’hui partie des meilleures affaires sur Bordeaux. Après avoir subi une phase de fermeture, le revoici épanoui avec une délicatesse et une finesse appréciées de par le monde.
Millésime 2007 : Charmeur et élégant
Un été pluvieux conduit forcément à une dilution en raison d’une alimentation supérieure en eau. Effectivement, la concentration en prend un coup, mais les vins n’en sont pas moins inintéressants. Le gros avantage, c’est qu’ils sont superbes aujourd’hui. J’en ai bu des grands, voire de très grands ! Faites-vous plaisir maintenant !
Millésime 2006 : Structuré et dense
Une année avec des différences de températures dignes des montagnes russes, avec un ciel parfois pluvieux et ensoleillé le lendemain. Malheureusement, dans l’ombre du grand 2005, le 2006 fait l’objet d’un millésime oublié. Assurément un grand parmi les grands, il va chercher ses qualités dans la compléxité du bouquet, sa matière, et sa subtilité. Attention c’est un réel millésime de garde !
Millésime 2005 : Harmonie et puissance
Etat sanitaire quasi parfait avec une récolte homogène. Le 2005 semble être indétrônable, avant l’arrivée bien sûr des 2009 et 2010. Avec une richesse comparable à ses illustres successeurs, le 2005 n’a rien à leur envier, il sera taillé pour la garde avec une intensité, une profondeur et même une mâche que peu de millésimes peuvent prétendre. On frôle la perfection !
Millésime 2004 : Régularité et fruité
Boudé par les critiques, ce millésime, entouré par deux monstres en puissance, semble légèrement décalé par rapport aux 2003 et 2005. Et pourtant, il est plus frais et bien plus digeste que ses compères. Cela n’empêche pas que ses tanins soient charnus et soyeux. C’est indéniablement une très bonne année qui a le mérite de pouvoir être gardée en cave ou bue en carafant deux heures avant.
Millésime 2003 : Charpenté et ensoleillé
Considéré comme une année exceptionnelle pour certains et correcte pour d’autres, ce millésime a du mal à trouver sa place. Pourtant, tout était désigné pour que ce soit très grand. Après le soleil caniculaire estival, les pluies orageuses de fin août ont permis d’éviter de justesse un stress hydrique à la vigne. Mais voilà, il faudra bien s’informer avant de découvrir « la pépite » ou « le caillou » selon le château souhaité. Certains sont de grande garde et d’autres à boire, car trop confits ...
Millésime 2002 : Suave et tendre
On est d’accord, il n’existe pas de mauvaise année sur Bordeaux, mais il est conseillé tout de même de commencer à le boire. La garde n’est pas la principale qualité de ce millésime... hormis les Médoc qui ont su sortir leur épingle du jeu avec des vins profonds, tanniques et équilibrés, grâce à un mois de septembre miraculeux qui sauva in extremis un millésime contre lequel tout s’était acharné, jusqu'à la veille des vendanges.
Millésime 2001 : Finesse et complexité
Grandiose dans le Sauternais ! Il ne faut surtout pas passer à côté de ce millésime si vous êtes amateur de vins moelleux. Très grande année aussi à Pomerol, Saint-Emilion et Pessac-Léognan avec de très beaux Merlot, même mieux que 2000 dans pas mal de châteaux. A contrario du 2002, c’est le Médoc qui a souffert, avec une récolte hétérogène qui fait certes un bon millésime, mais qui ne vaudra jamais le 2000.
Millésime 2000 : Maturité et potentialité
Vous prenez le 2001 et vous inversez la tendance, avec des vins du Haut-Médoc au meilleur de leur forme et ceux de la rive droite, notamment le Sauternais, dans une année compliquée. Il faut avouer que 2000 est une référence incontestable sur la rive droite, y compris les Graves, avec des vins sur de beaux équilibres et un grain de tanin, ô combien séducteur. Millésime recherché actuellement !
Millésime 1999 : Souple et parfumé
Des conditions climatiques difficiles et des vendanges pluvieuses ont contribué à produire des vins très différents selon les propriétés. Le millésime reste de bonne qualité, mais si l’on doit comparer à d’autres, on dira que c’est un
« 1997 bodybuildé », donc d’une meilleure concentration et capable d’une plus longue garde. Les vins s’épanouissent à merveille actuellement. Profitez-en !
Millésime 1998 : Disparate et abondante
Un millésime assez hétérogène, avec des Graves, Pomerol et Saint-Emilion tout simplement époustouflants.
Les Cabernet de la rive gauche ont manqué de maturité, avec des vins moins étoffés et des tanins un peu fermes. Sur la rive droite et les Graves, les Merlot et Cabernet Franc sont magnifiques, donnant l’une des plus belles années jamais produite depuis 30 ans.