wijnliefhebbers

Volledige versie: alcoholvrije wijn
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Ons aller Jean-Marc Quarin publiceerde net een artikel over wijn zonder alcohol.
Ik ben het zowat 100% eens met alles wat hij schrijft en jullie?

Sans alcool, le vin n'est pas bon !
3 bouteilles de vin désalcoolisé, découvertes cet été : un vin blanc sec et deux vins rouges, vendus entre 12 et 25 euros la bouteille, m'ont laissé sur ma faim. Les 3 partagent une âpreté exagérée qui gêne le plaisir à partir du milieu de bouche. Les rouges plus concernés que le blanc. Pour des productions se voulant adaptées à de nouvelles exigences c'est plutôt raté ! « Les vins sans alcool nécessitent plus de travail avant la désalcoolisation que d'autres vins. Ensuite, moins de corrections sont nécessaires par la suite. » dit Rodolphe Frèrejean-Taittinger, qui a fondé la marque French Bloom (extrait de wein plus). Sauf que pour rendre une nouvelle boisson industrielle attractive, la satisfaction immédiate doit être au rendez-vous. Les stratèges du Nouveau Monde l'ont bien compris. Pour faire migrer les amateurs de bière vers le vin, ils ont promotionné son cépage le plus utile : le merlot, ce grand maître de la gratification instantanée (moins de 3 secondes.)
Au passage se pose la sempiternelle question. Qu'est-ce qu'un bon vin ? D'ailleurs un vin sans alcool est-il encore du vin ? Ôter l'alcool du vin, c'est nous priver de cette merveilleuse sensation de glisse qui charme en produisant un toucher caressant tout en accentuant modérément le corps. Car l'alcool est plus gras, plus corpulent que l'eau. Sa persistance en finale est louable et utile pour une construction et un plaisir plus intense. Les adeptes de la chaptalisation le savaient bien ! Récolter des raisins à 10°5-11° et finir en bouteille à 13°, croyez-moi ça écrase la concurrence !
Il y a autre chose. Lorsque l'on a connu des vieux qui se frictionnaient à l'alcool à la moindre douleur corporelle, ces paysans qui buvaient chaque jour leur litre à neuf degrés sans jamais être ivres, qui pendant les vacances d'été préparaient le goûter de leurs petits enfants, dont moi, avec dans un bol, du vin coupé d'eau pour moitié, du sucre, et des glaçons dans lequel nous trempions du bon pain comment avoir la phobie de l'alcool ? On doit à l'écrivain Antoine Blondin, commentateur homérique du tour de France dans le journal l'Equipe (et pour le coup souvent aviné) d'avoir fait passer ce goûter dans la littérature en reprenant son nom d'usage : « faire tchotchole » (orthographe non garantie – et je ne parviens pas à retrouver ce passage. Aide bienvenue). Comment dès lors envisager le vin sans alcool lorsque l'éducation, la transmission des choses à savoir et du savoir des choses vous ont permis de gérer son juste compagnonnage ? Et Baudelaire de dire : « si le vin disparaissait de la production humaine, je crois qu'il se ferait dans la santé et dans l'intelligence de notre planète, un vide, une absence encore plus affreuse que tous les excès dont on le rend coupable ». Il n'empêche, chaque voiture dans le monde devrait être équipée d'un éthylotest avant de démarrer. Trop de drame, trop de bêtise. Savez-vous que ce n'est pas homologable sur les voitures hybrides ! Elles roulent depuis 1997 ! On attend quoi ?
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